Tarte-biscuit et sa crème de fruits!

En ce moment j'ai dans la tête de réaliser un cheese-cake, seulement j'ai envie de faire moi-même le fond sablé plutôt que d'utiliser des biscuits.

Un essai s'imposait! Je voulais un fond à la fois tendre et légèrement croquant, je me suis donc inspirée d'une recette de cookies qui réunissait ces deux critères.

Restait la garniture...Je voyais une crème colorée pour faire plus joli, pourquoi pas une lemon curd? Mais après réflexion j'ai opté pour une crème à la mangue et à l'ananas, un de mes fruits préférés! C'était l'occasion d'innover, tant qu'à faire un essai, qu'il soit complet!

Au final, une crème légère et fruitée, et un fond sablé adopté pour le futur cheese-cake!

Tarte-biscuit et sa crème de fruits

Pour le biscuit
100 gr de farine

100 gr de farine de blé noir
75 gr de sucre roux
1 oeuf
20 gr de beurre demi-sel fondu
1 cuillère à soupe de lait ribot
1 demi cuillère à café de levure
1 pincée de vanille
1 pincée de cannelle

Pour la crème
1 ananas frais
1 mangue
75 gr de sucre roux
3 cuillères à soupe de maïzena
2 oeufs
10 à 20 gr de beurre demi-sel

Eplucher et couper en morceaux la mangue et l'ananas. Les réduire en purée (assez liquide) au robot.

Préparer un bain marie. Dans un saladier, mélanger le sucre, les oeufs et le beurre avec la purée de fruits. Mettre à chauffer au dessus du bain marie, remuer régulièrement avec une cuillère en bois.

Une fois que la préparation est bien chaude, ajouter la maïzena tout en mélangeant fermement(je n'ai pas eu besoin de la diluer au préalable, elle s'est parfaitement incorporée à la crème).

Laisser chauffer la préparation tout en continuant de remuer au moins 5 bonnes minutes, le temps que la crème épaississe bien.

Puis laisser reposer hors du feu.

Préparer la pâte-biscuit en mélangeant dans une terrine l'oeuf et le sucre. Ajouter les farines, la levure et le beurre fondu, puis la vanille et la cannelle. Mélanger. Verser le lait ribot. Sur un plan de travail légèrement fariné pétrir la pâte en boule, puis l'étaler en un grand rond. Mettre au four th.7 entre un quart d'heure et ving minutes.

Etaler votre crème tiède sur le biscuit, et laisser refroidir encore une heure environ.

PS: Grande nouvelle, vous avez vu? J'ai créé ma bannière! Comment la trouvez-vous?

Mais d'où vient ce rose?

Après le vert, le rose!

Le printemps, c'est aussi la floraison...des fleurs de cerisiers!! Des pétales roses et blancs qu'on ne se lasse pas d'admirer, comme Sôin a si bien su l'exprimer dans son haïku:

A force de contempler

Les fleurs de cerisiers

Torticolis!

(Nagamu tote hana ni mo itashi kubi no hone)

J'adore ce petit poème à l'humour si raffraishissant!

Bref, inspirée par les fleurs de cerisiers, j'ai innové avec ces petits gâteaux roses au chocolat blanc!

J'en ai fait de deux sortes, la deuxième tournée encore plus rose que la première! Mais saurez-vous deviner d'où vient ce rose?

Gâteaux roses au chocolat blanc

300 gr de farine
100 gr de sucre roux
40 gr de beurre demi-sel mou
1 oeuf
1 demi sachet de levure
5 cl de lait ribot (la moitié d'un verre environ)
15 à 20 gr de ...
Farine pour le plan de travail
15 à 20 carrés de chocolat blanc

Préchauffer le four th.7. Mélanger la farine, le sucre, et la levure. Ajouter le beurre et l'oeuf, puis ..., préalablement mixé(e). Mélanger bien. Petit à petit verser le lait, pétrir la pâte et l'étaler au rouleau sur un plan de travail fariné sur un demi centimètre d'épaisseur environ.
A l'aide d'un emporte pièce, découper des ronds dans la pâte. Déposer un carré de chocolat sur la moitié des ronds, et recouvrir avec le reste des ronds. Enfourner 25 minutes th.6.
Accompagnés de confiture de fraises maison, ces biscuits bien moelleux ont été aussi éphémères que les sakura...!

Pour la réponse, c'est la betterave qui a donné aux gâteaux cette jolie couleur rosée! J'aurais bien voulu mettre de la pâte de sakura, ou de la poudre de biscuits de Reims comme vous l'avez proposé, mais la betterave est le seul colorant naturel que j'avais sous la main ce jour là! Réduite en purée, elle a rendu les biscuits plus tendres, sans pour autant leur donner un goût de betterave (ouf!)! Une bonne expérience quand on veut mettre un peu de fantaisie (rose) dans sa cuisine!

Index de mes recettes!

Biscuits et cookies

Biscuits aux flocons d'avoine et noix de pécan

Gâteaux roses au chocolat blanc

Lapins de Pâques

Macarons aux amandes

Scones


Brownies, muffins et petits gâteaux

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Brownies au chocolat noir et aux noix

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Carrés à la cerise

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Carrés glacés aux carottes

Mille-feuilles de crêpes et sa mousse de fruits

Muffins au sirop d'érable sans oeufs

Petits marbrés au chocolat et à la marmelade

Cakes et gâteaux

Cake au cacao et son marbré croustillant

Clafoutis aux cerises

Cheese cake au citron

Coffee cake

Far breton

Flamusse aux pommes

b

Gâteau au chocolat et au tofu

b

Gâteau banane cannelle un peu spécial

Gâteau léger au chocolat fondant

Gâteau de ma grand mère

Gâteau tigré cacao agrumes

Tatin de poires aux deux chocolats

Pain d'épices

Crêpes et pancakes

Crêpes soufflées aux poires

Goûter d'inspiration nippone

Desserts frais et glacés

Cheese cake renversé

Crème glacée rhum banane

Millefeuilles de panna cotta aux cerises

Panna cotta

Panna cotta à l'orange

Tiramisu à la rhubarbe

Verre chocolat fondant et sa mousse de fruits


Tartes

Tarte biscuit et sa crème de fruits

Tarte au chocolat

Tarte à la rhubarbe

Tarte tatin pommes mangue


Mignardises et autres gourmandises

Bonbons coco au chocolat blanc

Petit déjeuner

Pain perdu gourmand ou banana French toasts

Porridge au lait d'amandes et jus de baies d'argousier

Smoothies et milshakes

Smoothie à la rhubarbe

Smoothie pour garder la forme

Sans voix...

Hier soir, alors que le soleil se couchait...Un soir où l'on ne peut rester que muet devant la beauté de la nature...

Le macha

Suite à plusieurs questions reçues à ce sujet, je vais aujourd’hui vous parler plus en détails d’une des passions que je me suis découverte au pays du soleil levant, le macha !

Passionnée par le thé et en particulier le thé vert, je suis tout naturellement entrée dans le club de sadô (ou cérémonie du thé) de mon école.
C’est là que j’ai pour la première fois bu du macha !
Mais le macha c’est quoi ? Le macha est la poudre du thé vert, utilisé traditionnellement lors de la cérémonie du thé, où il est préparé et servi de manière cérémoniale, selon des rituels codifiés et stricts.

Le macha fut introduit au Japon au 12ème siècle, mais la pratique de la cérémonie du thé ne se développa réellement qu'au 16ème siècle sous l'impulsion de Sen Rikyû (ou Sen no Rikyû). Ce maître du thé est à l’origine du concept « ichigo, ichie » (une fois, une rencontre) qui place chaque rencontre comme un moment unique. Cette notion amena au développement complet du sadô, mais aussi d’autres formes d’art, où l’aboutissement est le parfait et l’appréciation de chaque instant.

Plusieurs écoles de cérémonie du thé sont apparues au fil des siècles, et même si leurs enseignements ont développé leurs propres rituels, elles ont gardé de nombreux points communs.
Pour ma part j'apprends le urasenke. Au Japon, chaque jeudi avant de nous réunir, nous allions avec mes amis acheter pâtes de haricots rouges et autres gâteaux traditionnels. Chaque cérémonie commence par le service de petites friandises aux invités, et comme nous passions tour à tour de hôte (celui qui prépare le thé) à invité (celui qui reçoit le thé) nous avions toujours l’occasion d’assouvir notre gourmandise !
La cérémonie du thé se déroule dans une pièce à tatami, où les participants en position seiza (genoux et jambes pliées sous les fesses) sont la plupart du temps en kimono.
Chaque séance débutait par cinq minutes de méditation, puis sous les conseils de notre professeur nous apprenions à préparer et servir le thé, mais aussi à le recevoir ! Car même l’invité doit savoir se déplacer sur le tatami, saluer, boire le thé ou encore admirer les ustensiles comme le bol, avec les gestes précis !
Lors de la cérémonie, l’hôte dispose et nettoie dans un ordre et d’une manière codifiée les ustensiles en face des invités, puis verse une quantité mesurée de macha avec de l’eau chaude et fouette le thé.
Le premier à boire le thé est l’invité d’honneur, c’est lui qui s’exprime pour les autres invités.
Une fois que l’invité a fini de boire le thé, les ustensiles sont nettoyés de la façon requise, et on apprend à écouter le bruit de l’eau ou le silence de la pièce.
Une cérémonie peut durer de quarante minutes à cinq heures (selon le type de cérémonie et si le repas est compris ou non) !!

Voilà, j’ai essayé de faire court, mais je crois bien que c’est impossible! La prochaine fois j’essaierai de parler plus brièvement des ustensiles de la cérémonie!

Quiche verte verte verte!!

Avec l'arrivée du printemps la verdure inonde les campagnes...et les cuisines!
Hier, une frénésie de vert m'a saisie dans la matinée et a donné une quiche... totalement verte!

En apprentie sorcière, j'ai ouvert le frigo, attrapé tout aliment à couleur herbeuse, tout mélangé dans mon grand chaudron, et baguette à la main, récité avec conviction ma formule magique...

Abracadabro

Poëlée de poireaux!

Abracadabri

Tarte soit pétrie!

Abracadabra

Poudre de macha!

Et voilà!!

Quiche verte verte verte!!

Pour la pâte
150 gr de farine
50 gr de poudre d'amandes
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 oeuf
1 cuillère à café de poudre macha

Pour la garniture
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
1 courgette
1 poireau
1 tomate
200 gr de ricotta
Herbes de provence
1 demi cuillère à café de poudre macha
1 oeuf
30 gr de parmesan rapé
Sel, poivre

Mettre la pâte à se faire dans un robot, et étaler le fond de tarte. Réserver au frigo.

Laver et couper le poireau et la courgette, les faire revenir dans une poële avec l'huile d'olive, et les herbes de provence. Saler, poivrer.

Mixer les légumes (sauf la tomate) dans le robot avec la ricotta, l'oeuf, et 1 demi cuillère à café de macha (éventuellement saler et poivrer légèrement la préparation).

Verser la préparation sur le fond de tarte, et disposer des rondelles de tomate par dessus. Saupoudrer de parmesan et enfourner environ trente cinq minutes th.7.

Goûter aux épices!

C'est fou comme les goûts peuvent changer au fur et à mesure du temps!

Petite je n'aimais pas le miel, et encore moins la cannelle, mais aujourd'hui j'en raffole! Une pincée par ci, une pincée par là, la cannelle est désormais une de mes alliées clés!

Et qui dit miel et cannelle dit...Pain d'épices!
L'évocation de ce pain brun et sucré me remémore toujours ce conte, où un petit bonhomme de pain d'épices traverse naïvement une rivière sur le dos d'un renard, et bien sûr finit par être mangé! Rusé le renard! Mais comment résister aux milles parfums d'un pain d'épices?

Bref l'autre jour, comme le renard, j'ai succombé et après m'être renseignée sur les ingrédients que devait contenir un pain d'épices, j'ai composé ma propre recette!

J'avoue qu'en enfournant mon moule, j'étais quelques peu inquiète... Mais au découpage, mes inquiétudes s'évaporèrent! Moëlleux à souhait, la couleur brune caractéristique au rendez-vous, des tranches délicatement parfumées, ce pain n'a pas eu besoin de traverser un fleuve pour se retrouver englouti en un rien de temps!

Pain d'épices

150 fr de farine
100 gr de farine de blé noir
100 gr de sucre roux
2 cuillères à soupe de miel
150 ml de lait de soja
1 oeuf
2 pincées de cannelle
1 pincée de vanille en poudre
1 pincée de muscade
1 pincée de gingembre
1 sachet de levure

Faire fondre le miel avec le lait de soja.

Dans un robot mélanger les farines, le sucre et les épices. Ajouter l'oeuf, le miel et le lait tièdes, puis la levure. Bien battre (au moins deux bonnes minutes, la pâte doit être légèrement liquide).

Beurrer et fariner un moule et y verser la préparation. Cuire au four environ 45 minutes, th. 7, puis en fin de cuisson th.6.

Mangue et pavés de saumon rôtis au thé

En ce moment j'aime beaucoup la mangue. J'en achète souvent une ou deux que je laisse mûrir avant de les savourer comme ça, natures.

Mais aujourd'hui, 4 pavés de saumon qui avaient traversés les océans ne l'entendaient pas de cette arète! Ils invitèrent ainsi ma mangue à nager avec eux dans une mer...de thé noir au miel!

La mangue cuite, très bonne nageuse, s'est ainsi révélée particulièrement fondante et s'est mariée à merveille avec le saumon et le riz, juste parfumé de deux clous de girofle!

Mangue et pavés de saumon rôtis au thé

1 mangue
4 pavés de saumon (sans peau)
2 à 3 cuillères à soupe de miel
1 bol de thé noir
2 verres de riz sauvage
2 clous de girofle
1 pincée de gros sel
Sel, poivre

Rincer le riz, et le cuire dans une casserole d'eau avec les clous de girofle et le gros sel.
Laver et éponger les pavés de saumon avant de les mettre à cuire dans une poële anti-adhésive. Retourner les. Saler et poivrer légèrement.
Faire fondre le miel dans un bol de thé noir chaud.
Eplucher et couper la mangue en petits morceaux et la faire revenir avec le thé dans une autre poële.
Une fois que les pavés ont pris une jolie couleur dorée, mettre le saumon à revenir avec la mangue. Laisser le thé s'évaporer légèrement pendant 3 à 4 minutes.
Egoutter le riz, et servir dans les assiettes avec les morceaux de mangue et le saumon.

Et si on changeait de moule?

Ce matin j'avais envie d'un gâteau avec une pointe d'originalité!

J'ouvre donc tous les placards de la cuisine à la recherche de l'inspiration, et là je tombe sur une montagne de moules! Des moules à cake, à madeleines, rond, à tarte, à muffins, et tout au fond, caché au milieu de ce bric à brac...un moule à brioche!

Eurêka! Une bulle s'est formée au dessus de ma tête avec une ampoule et un point d'interrogation à l'intérieur...Un gâteau au chocolat dans un moule à brioche, ça donne quoi?

La réponse en images, avec cette recette improvisée un jour où je ne voulais pas faire trop la vaisselle, elle ne nécessite qu'une casserole!

Gâteau léger au chocolat fondant

Mettre à fondre dans une casserole:
1 cuillère à soupe de beurre
100 gr de sucre roux
120 ml d'eau
100 gr de chocolat noir
Réserver puis y ajouter:
1 oeuf
150 ml de lait de soja
50 gr de poudre d'amandes
1 demi cuillère à soupe de vanille en poudre
Puis y tamiser:
150 gr de farine
1 demi sachet de levure

Battre le tout et ajouter quelques morceaux d'écorces d'orange confite. Enfourner une quarantaine de minutes dans un four préchauffé th.7.

Spaghettis de blé noir et quinoa aux poivrons!

L'autre jour, alors que j'errais au milieu d'un rayon bio, mon regard fut attiré par un paquet au contenu brun et enigmatique? Des spaghettis aux farines de blé noir et quinoa! Aussitôt vu, aussitôt acheté! Il fallait que j'essaie!

Accomodées de poivrons, et de poitrine fumée et relevées par une sauce soja légèrement sucrée, ces pâtes se sont révélées particulièrement intéressantes! Une expérience à renouveler!

Spaghettis de blé noir et quinoa aux poivrons

500 gr de spaghettis aux farines de blé noir et quinoa
1 poivron rouge
1 poivron vert
2 oignons
5 tranches de poitrine fumée
10 à 15 pruneaux
1 demi citron
1 cuillère à soupe de miel
1 pincée de gros sel
1 demi cuillère à café de purée de piment
6 bonnes cuillères à soupe de sauce soja
Quelques brins de ciboulette ou de coriandre
Parmesan (facultatif)

Couper en morceaux les tranches de poitrine fumée. Laver et couper en lamelles les poivrons et les oignons.

Faire revenir 2 minutes la poitrine et les oignons, ajouter les poivrons, assaisonner du jus de citron et de la purée de piment, et laisser cuire encore quelques minutes.

Mettre une casserole d'eau salée à chauffer. Plonger les pâtes dans l'eau en ébullition 4 à 5 minutes.

Faire gonfler les pruneaux dans un bol d'eau bouillante (ou de thé) quelques minutes, et les égoutter.

Dans un wok, faire fondre le miel avec la sauce de soja, y faire revenir les pâtes,les pruneaux avec la ciboulette ou la coriandre hâchée.

Disposer les pâtes dans les assiettes et faire glisser par dessus la poëlée de poitrine et de poivrons. (Eventuellement saupoudrer légèrement de parmesan).

Servir aussitôt!

En route pour l'Islande!

Il y a un pays que je rêve de découvrir, un pays nordique, sauvage, aux sources d'eau chaude au bleu irréel, où les volcans côtoient les glaciers, ...l'Islande!

Or l'autre jour que j'imaginais la vie sur la "terre de glace", je me suis demandée "Mais qu'est-ce qu'on mange en Islande??".

C'est vrai, il y a des cuisines que le monde entier connaît, et d'autres qui sont totalement oubliées!

J'ai donc fait quelques recherches et là un seul mot: mouton! Du mouton séché, du mouton fumé, tête de mouton bouillie, charcuterie de mouton, paté de tête de mouton, enfin je vous rassure j'ai quand même vu quelques mets à base de poisson, et de jolis beignets et desserts aux baies...Mais l'idée était là, si je voulais cuisiner un plat typiquement islandais, il se devait d'être au mouton!

J'ai fini par tomber sur la traditionnelle kjötsúpa qui signifie soupe à la viande. Une sorte de potée pleine de bons légumes, et où le mouton s'est agréablement fondu, sans laisser un parfum trop fort (ce que je craignais, les amateurs de mouton étant peu nombreux à la maison)!

Bref un plat hivernal à réaliser d'urgence avant l'arrivée imminente du printemps!

Soupe islandaise

500 gr d'agneau

1 poireau

1 demi chou vert

1 demi chou fleur

1 oignon

3 grosses carottes

4 pommes de terre

1 navet

1 verre de riz

2 cuillères à soupe d'huile (d'olive)

Quelques brins de persil

Sel, poivre

Désosser l'agneau, et couper le en petits morceaux, ainsi que l'oignon. Les faire revenir avec l'huile d'olive dans une cocotte.

Ebouillanter le chou vert trois minutes. Couper tous les légumes en morceaux et les mettre à revenir avec l'agneau. Saler, poivrer.

Recouvrir d'eau, couvrir partiellement et laisser mijoter 1 heure.

Rincer le riz et le verser en pluie dans la cocotte. Mélanger et cuire encore une demi heure.

Ajouter le persil hâché (on peut remplacer le persil par de la coriandre), laisser mijoter encore deux minutes et servir!

Verre chocolat fondant et sa mousse de fruits

Vous avez sûrement entendu parler d'une des dernières tendances en cuisine: les verres!

Séduite par l'idée de mélanger couleurs, textures et saveurs tout en laissant libre cours à l'imagination, j'avais très envie de me lancer dans l'aventure!

Je fouillais donc les placards en quête de l'alliance idéale qui associerait esthétisme et plaisir des papilles!

Finalement j'ai trouvé mon graal: une coupe pleine de chocolat fondant et de mousse de fruits! Tout simple, mais tellement gourmand!

Verre chocolat fondant et sa mousse de fruits (pour 6 verres environ)

200 gr de chocolat noir à 70% de cacao
100 gr de sucre roux
20 gr de beurre demi-sel
10 cl de crème fraîche légère liquide
20 cl de crème fraîche légère épaisse
1 poire
1 banane
500 gr de fromage blanc
1 gousse de vanille
Quelques brins d'écorces d'orange confite
12 cuillères à soupe de muesli

Faire fondre le beurre avec 5O gr de sucre roux et la crème fraîche liquide dans une casserole. Laisser mijoter 2 minutes, puis réserver hors du feu.

Couper le chocolat en petits morceaux, puis verser le dans la casserole avec la crème fraîche épaisse. Mélanger le tout à feu doux, jusqu'à ce que le chocolat fonde et prenne une jolie couleur brillante. Mettre au frigo environ dix minutes.

Dans une terrine, écraser la banane et la poire. Mélanger avec le fromage blanc, le reste de sucre et la vanille.

Disposer au fond de chaque verre 2 cuillères à soupe de muesli, puis étaler par dessus une couche de fromage blanc, une couche de chocolat, puis une seconde couche de fromage blanc. Décorer chaque verre d'une cuillère à café de la préparation au chocolat et de morceaux d'écorce confite.

Mettre au frais environ dix minutes. A déguster d'urgence!

Purée de topinambours!

Avez-vous déjà goûté au topinambour? Ce tubercule venu d'Amérique, et au goût d'artichaut légèrement sucré est peu connu aujourd'hui pour des raisons historiques paraît-il, mais après l'avoir épluché ce matin, je suis sûre que c'est à cause de sa résistance à l'économe!

J'ai découvert le topinambour lors de vacances à la montagne, j'avais été amusée par ce tubercule au nom étrange, tiré de la tribu brésilienne, les tupinambas, qui le cultivaient.

Mais ne raffolant ni des pommes de terre, ni de l'artichaut, je n'avais jamais vraiment songé à le cuisiner jusqu'à cette semaine où je l'ai revu sur un étal au marché...Et je me suis dit, "pourquoi pas, ça changerait, non?".

Ramené du Québec en France par Samuel Champlain (fondateur de la province), je me suis inspirée d'une recette québécoise pour cette purée aux saveurs d'ailleurs.

Purée de topinambours (pour 4 personnes)

1kg de potinambours
1 pincée de gros sel
10 gr de beurre salé
la moitié d'un jus de citron
1 brin de ciboulette

Brosser et laver les tubercules de topinambour, avant de les éplucher puis de les rincer à nouveau.

Les mettre à bouillir dans une cocotte avec la pincée de gros sel et le jus de citron, compter 5 minutes à partir du moment où la cocotte commence à chuchoter.

Passer à la moulinette les topinambours. Si les tubercules regorgent d'eau, égoutter la purée, avant de servir avec une noix de beurre salé et décorer de ciboulette.

Duo chocolat marmelade!

Au départ, je pensais faire des petits marbrés au macha, mais quand j'ai découvert le fond de poudre de thé vert qu'il me restait, j'ai décidé de l'économiser et de le savourer de manière plus traditionnelle (à découvrir dans un prochain post).

D'où, après une inspection méticuleuse des placards, du frigo et un mini brainstorming, cette variante au chocolat et à la marmelade!

Petits marbrés au chocolat et à la marmelade

2 oeufs
1 pot et demi de farine
1 pot et demi de sucre roux
1 petit verre de lait ribot
1 bonne cuillère à soupe de marmelade d'orange
1 à 2 cuillères à soupe de fleur d'oranger
40 gr de chocolat noir

Battre les blancs d'oeufs en neige. Mélanger le sucre roux et les jaunes, puis ajouter la farine et le lait ribot.

Faire fondre au bain marie le chocolat noir.

Incorporer la moitié de la pâte au chocolat, et ajouter à la moitié restante la marmelade et la fleur d'oranger.

Partager les blancs d'oeufs et les intégrer délicatement aux deux préparations.

Beurrer des petits moules (6 environ), et verser alternativement un peu de préparation à l'orange, un peu de préparation au chocolat. Renouveler l'opération jusqu'au remplissage des moules.

Mettre au four et déguster encore tièdes!

Quand la neige tombe...

On a beau prévoir, planifier les choses, rares sont celles qui se déroulent telles qu'on les avait imaginées...
Ce week-end par exemple, la carte de la tempête de neige a évincé mon skieur redoutable. Pour renflouer mon jeu j'ai donc du piocher: lecture au coin du feu!

Une issue insoupçonnée et qui a renversé la partie...

Car tandis que les flocons tourbillonnaient dehors, qu'ai je découvert dans une panière en osier au pied de la cheminée? Des livres de cuisine bien sûr! Dont un sur les clafoutis, qui m'a inspiré cette recette à la courgette et au parmesan!

Clafoutis à la courgette et au parmesan (pour 5 personnes)

1 courgette
1 oignon
4 tranches de saumon fumé
2 oeufs
25 cl de crème fraîche épaisse
25 cl de lait écrémé
2 cuillères à soupe de farine
50 gr de parmesan
1 pincée de noix de muscade
Herbes de provence
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
Sel
Poivre

Couper l'oignon en fines lamelles et le mettre à dorer dans une poële avec l'huile d'olive. Laver et couper en fines rondelles la courgette et la faire revenir avec l'oignon, la noix de muscade, et un peu d'herbes de provence. Saler, poivrer, réserver.

Dans une terrine battre les oeufs avec la crème et la farine. Faire chauffer le lait, puis le verser dans la terrine, mélanger. Saler poivrer.

Couper en petits morceaux les tranches de saumon.

Incorporer les morceaux de courgette et le saumon à la préparation.

Beurrer 5 ramequins et tapisser le fond de chapelure.

Verser la préparation dans les ramequins, saupoudrer généreusement de parmesan et enfourner environ 40 minutes (th.7).

A savourer en attendant de dévaler les pentes sur une poudreuse fraîchement tombée!

Un petit goût nippon...

Après avoir vécu plus d'un an et demi au Japon, il m'arrive de temps à autre d'avoir un petit instant de nostalgie, et quoi de mieux dans ces moments là que de se préparer un bon petit plat aux saveurs du pays du soleil levant?

Le problème c'est qu'à moins d'habiter une grande ville en France, il est difficile de trouver les ingrédients indispensables à la cuisine japonaise, comme des nori, du vinaigre de riz, ou encore du miso...

Depuis mon retour, je cuisine donc des recettes faisant appel à des ingrédients simples, et en particulier des donburi!

Le donburi est un plat traditionel complet, à base de riz et servi dans un bol profond.

Il en existe de nombreuses variétés, comme le katsudon, couronné d'une côté de porc panée cuite avec un oeuf, ou le unadon décoré d'anguille grillée.

Mais aujourd'hui j'ai eu envie d'un oyakodon! Un donburi typique et tellement bon! Oyako qui signifie parent et enfant, fait référence à la préparation poulet/oeuf qui coiffe ce donburi.

Voici la recette, régalez-vous!

Oyakodon (pour 2 personnes)

1 verre de riz rond
1 escalope de poulet fermier
2 oeufs
1 gros oignon
1 cuillère à soupe de sucre roux
4 cuillères à soupe de sauce soja
4 cuillères à soupe d'eau ou de bouillon (dashi)
Ciboulette

Rincer le riz environ trois fois pour le débarrasser de son surplus d'amidon (on peut le verser dans un égouttoir placé au dessus d'un saladier, et le laver ainsi, cela évite de gaspiller trop d'eau).

Si vous n'avez pas de cuiseur à riz, verser le dans une casserole et remplissez la d'eau (le riz doit être recouvert par environ 4 cm d'eau).

Cuire le riz entre 15 et 20 minutes en remuant régulièrement. Il doit être légèrement collant.

Couper l'oignon en fines lamelles et l'escalope de poulet en petits morceaux.

Dans une poële, verser l'eau le sucre et la sauce de soja. Faire revenir dans cette sauce l'oignon, puis ajouter le poulet. Baisser le feu.

Dans un petit bol battre les deux oeufs, puis les verser sur l'oignon et le poulet. Laisser cuire les oeufs légèrement puis éteindre le feu.

Egoutter le riz et en remplir deux gros bols. Diviser la préparation oeufs, poulet, oignon en deux, et faire glisser délicatement sur le riz. Décorer de ciboulette.

Servir immédiatement. Itadakimasu!

MachaMalo's tea time, ou l'invasion des scones!

L'autre jour alors que je voguais de site en site, je suis tombée sur une recette de scones, puis une autre, et encore une autre?!

Les scones avaient frappé à ma porte! Je décidais donc de les laisser entrer et de passer un bon après-midi en leur compagnie. Ils me racontèrent ainsi leur histoire.

On dit que le scone tire son nom de la Pierre de Destinée (ou Scone), lieu où dans le passé les rois écossais étaient couronnés. A l'origine à base d'avoine et en forme de triangle, les scones aujourd'hui sont le plus souvent ronds, mais il en existe aussi des carrés, en forme de losange ou de diamant, aux raisins ou au citron, ...une variété infinie!

Les scones laissent donc place à l'imagination et sur les conseils de mes invités j'ai voulu innover et créer mes propres scones... au sirop d'érable et à la banane!

Scones au sirop d'érable et à la banane (pour 24 scones)

500 gr de farine
1 demi sachet de levure
75 gr de sucre roux
1 petit verre de lait ribot
40 gr de beurre salé
2 oeufs
4 cuillères à soupe de sirop d'érable
1 banane
2 cuillères à soupe de lait écrémé

Préchauffer votre four. Mélanger la farine, la levure et le sucre. Ajouter et incorporer le beurre, le sirop d'érable et la banane écrasée. Mélanger dans un bol le lait et les oeufs, en gardant la moitié d'un jaune pour la dorure. Pétrir la pâte avec les mains et l'étaler avec un rouleau sur 1 centimètre d'épaisseur.

Découper à l'emporte-pièce, ou avec un verre, des ronds de 7 cm de diamètre. Etaler un papier sulfurisé sur une plaque allant au four, et y disposer vos ronds de pâte. Battre le reste de votre jaune d'oeuf avec le lait écrémé, et dorer au pinceau vos scones.

Enfourner entre 10 minutes et un quart d'heure.

Déguster à la sortie du four avec du sirop d'érable, de la confiture ou encore de la compote à la rhubarbe par exemple, pour un savoureux goûter! Sans oublier le thé bien sûr!

Le potiron, ça se mérite!

J'adore l'hiver pour de nombreuses raisons, mais pour une en particulier: le potiron!

Petite je refusais d'en manger, jusqu'à ce que je découvre la tarte au potiron! Une révélation! Depuis je suis toujours en quête de nouvelles recettes, qui révèleront au mieux le goût subtil de sa chair orangée!

Ma dernière trouvaille vient d'une fiche cuisine ELLE, le risotto au potiron, que j'ai légèrement modifiée.

Je vous la livre avec plaisir aujourd'hui, cependant je tiens à vous mettre en garde! Le potiron, d'apparence docile est un légume très craintif et hautement dangereux, qui se défendra férocement à la vue d'un couteau! Il se durcira et sa pulpe lui servant de carapace le protégera de toute attaque!

Cette fois encore j'ai failli me déclarer vaincue face à sa garde farouche, mais comment résister à ce plat délicieusement fondant et parfumé?

Alors couteau en main, à l'assaut!

Nous allons en faire de la chair à potiron!

Risotto au potiron
Pour 6 personnes

400 à 500 gr de potiron
400 gr de riz arborio
1 oignon
1 demi litre de bouillon de poule
75 gr de parmesan
3 pincées de cannelle
Sel (une pincée de gros sel de préférence)
Poivre

Couper la pulpe de potiron, mixer en les trois quarts (sans en faire de la purée pour autant), et couper en petits cubes le quart restant.

Eplucher et hacher un oignon, le mettre à dorer dans un wok avec de l'huile d'olive ou un peu de beurre.

Ajouter le potiron et mélanger environ cinq minutes.

Rincer le riz dans une passoire pour le débarrasser du surplus d'amidon, l'égouter, et le verser en pluie dans le wok.

Ajouter sel, poivre cannelle et mélanger le tout environ trois minutes, il faut que le riz prenne une couleur nacrée.

Verser le bouillon en 5 ou 6 fois. Attendre que le riz ait absorbé le bouillon précédemment versé avant d'en ajouter.

Au bout de 15 à 20 minutes, le riz est cuit.

Retirer du feu et ajouter le parmesan.

Le risotto est prêt! Savourez votre victoire et bon appétit!

Quand la pomme décide de taquiner le fenouil...

On est dimanche et ce matin au réveil...Il neige! Quel bonheur de voir les flocons tempêter dehors, alors qu'on est bien au chaud à l'intérieur...

Bref, un dimanche tranquille s'annonce... Un dimanche où on a le temps de cuisiner!

Lancée sur mes défis fond de tarte, j'ai eu envie de tenter une nouvelle expérience, et après avoir vu la bonne idée de Cléa cuisine de varier les pâtes à tarte, j'ai décidé d'innover à mon tour avec de la cannelle et de la farine de blé noir.

Puis, partie sur une idée de salé, j'ai choisi pour garniture le fenouil, avec son petit goût anisé et ses excellentes propriétés digestives, mais la pomme est venue ajouter son grain de sel, ou plutôt de sucre!

Cette alliance s'est ainsi transformée en une tarte salé/sucré. Mais ne fuyez pas à la vue des ingrédients, le résultat bien que surprenant est délicieux!

Tarte pomme fenouil

Pour la pâte
60 gr de farine de blé noir
60 gr de farine blanche
30 gr de poudre d'amande
10 gr de sucre (facultatif)
1 oeuf
2 à 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 cuillère à café de cannelle

Pour la garniture
2 oeufs
20 cl de crème fraiche légère
sel/poivre
1 pomme
1 bulbe de fenouil
Un peu de fromage rapé

Préparer la pâte à l'aide d'un robot, puis l'étaler.
Laver et couper le fenouil en lamelles, sans oublier d'enlever le coeur, puis le faire bouillir dans une casserole 2 minutes environ. Eplucher la pomme.
Etaler les lamelles de fenouil et de pomme sur le fond de tarte. Mélanger les oeufs, la crème fraîche, le sel et le poivre, puis recouvrir de cette préparation le fenouil et la pomme, saupoudrer de fromage rapé.
Déguster la tarte chaude, à sa sortie du four!

Les bla-blas de MachaMalo!

MachaMalo??

Le macha

Les ustensiles de la cérémonie du thé

De retour!

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Du Japon

Crêpes et déchainement des éléments

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PBJ et bavardages

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Le sésame blond

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Impressions nippones

Le défi du fond de tarte!

Les fonds de tarte sont des durs à cuire!
Trop dur, trop épais, trop sec, trop lourd, trop fade...C'est un défi à chaque fois! Mais la recette idéale doit bien exister, non?
Une recette infaillible qui serait à la fois tendre et croustillante, ...sans être trop riche! (j'ai la facheuse tendance à alléger mes recettes d'un oeuf par ci, de 20 gr de beurre par là...)
Hier, j'ai donc décidé de renouveler le défi une nouvelle fois, et je dois avouer que sans être parfait, je suis plutôt contente du résultat. Et avec cette fine ganache au chocolat et ces fruits, un régal!
La prochaine fois j'essaierai avec des épices pour une tarte salée je pense!



Tarte fruitée au chocolat

Pour la pâte
50 gr de sucre roux
50 gr de beurre
150 gr de farine
50 gr de poudre d'amande
1 oeuf
Environ 2 cuillères à soupe de lait ribot

Pour la garniture
100 gr de chocolat noir
20 cl de crème fraîche épaisse à 15% de matière grasse
2 cuillères à soupe de jus d'orange pressée (je n'avais pas d'écorces d'orange confite)
1 oeuf
1 poire
1 banane

Préparer le fond de tarte, l'étaler dans un plat, puis mettre au frigo.

Faire fondre au bain marie le chocolat avec la crème fraîche. Laisser refroidir une dizaine de minutes et y mélanger l'oeuf et le jus d'une orange pressée.

Disposer sur le fond de tarte la banane et la poire coupées en fines lamelles et recouvrir de la préparation au chocolat.
Mettre au four environ une demi heure.

1ère recette!! Crêpes soufflées aux poires!

En début de semaine, mon frère m'a demandé un dessert aux poires et au chocolat pour son anniversaire. Malheureusement lorque j'ai ouvert les placards...Horreur, plus de chocolat!

J'ai donc improvisé un gâteau à la lemon curd, en me promettant de remédier à son souhait prochainement!

Et bien c'est chose faite!
Ce midi j'ai fait des crêpes soufflées aux poires et aux copeaux de chocolat! C'était la première fois que je faisais cette recette, mais je n'ai pas été déçue! Simple et rapide à réaliser, le goût des poires et de la liqueur, associé au chocolat a ravi nos papilles et nous a changé de nos crêpes habituelles!

Crêpes soufflées aux poires

Pour la pâte à crêpes
200 gr de farine
2 oeufs
1 pincée de sel
1 demi verre de cidre
Environ 1 demi litre de lait
Arôme (personnellement, j'aime beaucoup la fleur d'oranger pour parfumer les crêpes)

Mélanger les ingrédients jusqu'à l'obtention d'une pâte assez lisse. Ne pas hésiter à aérer la pâte à l'aide du batteur. Cuire les crêpes.

Pour la crème de poires

Battre 2 blancs d'oeuf en neige, et y ajouter 150 grammes de sucre roux tout en continuant de battre.
Mélanger ensuite à cette préparation 3 poires réduites en purée, et 1 à 2 cuillères à soupe de liqueur de poire.

Verser 2 cuillères à soupe de cette crème dans chaque crêpe. Placer les crêpes pliées en 2 dans un plat légèrement beurré, saupoudrer de copeaux de chocolat, et enfourner 10 minutes au four.
Un délice!

Macha Malo??

Pourquoi Macha Malo?

Le macha est le thé vert traditionnel nippon. Pour ma part je l'ai découvert lorque j'ai commencé à apprendre le urasenke au Japon, une des pratiques de la cérémonie du thé, mais on le retrouve dans de nombreuses préparations culinaires comme la glace au macha, le cake au macha, etc...Et bien sur, j'adore ça!
Présenté sous forme de poudre, il possède comme tous les autres thés de nombreux atouts pour notre santé, dont des vertus anti-oxydantes, grâce à ses polyphénols et flavonoïdes qui luttent contre les radicaux libres responsables de notre vieillissement!
Bref moi qui raffole du thé, le macha est mon préféré, et je connais peu de bonheurs qui rivalisent avec un bon bol de thé vert!

Quant à Malo, vous l'aurez peut être deviné, vient de ST Malo! D'origine bretonne, ST Malo est pour moi la plus belle ville du monde, et après avoir pas mal bougé et voyagé, c'est la seule région où je me sente une attache réelle. Sentir le vent chargé d'embruns sur la plage du Sillon, parcourir les remparts, écouter le joueur de bombarde au fil des rues pavées, déguster crèpes et galettes!!

Et puis tout simplement parce que j'aime bien la consonnance, ça sonne plutôt bien à l'oreille non, Macha Malo?