Une des choses qui me manquait le plus depuis mon arrivée au Japon était de faire des gâteaux maison!
Le plaisir de faire des gâteaux sains et simples qui embaument la cuisine de mille parfums, vanille, cannelle, ou encore chocolat!
Cependant il me manque un allié crucial dans ma cuisine: un four!!
Ne me restait qu'une seule solution, le cuiseur à riz! Mais non, je ne suis pas folle! Tout d'abord l'expérience a déjà était tentée, je l'ai vu à la télé (Et oui encore! On peut voir de tout à la télé japonaise!) et je me suis inspirée d'une des recettes de Claire, qui elle aussi avait été confrontée à la même situation et s'en était tirée à merveille! Je n'ai eu donc qu'à suivre l'exemple!
J'avais envie de moelleux, mais la poudre d'amandes qui aurait pu apporter du fondant est hors de prix ici, j'ai donc ajouté une banane écrasée à la pâte! Réhaussé d'une pointe de cannelle, j'ai obtenu un gâteau rond tout mignon, maison, et bien savoureux!
Gâteau banane cannelle au cuiseur à riz
75 gr de farine 55 gr de sucre roux 1 paquet de levure 1 noix de beurre salé 1 petit verre de lait 1 pincée de cannelle 1 pincée de vanille 1 banane 1 oeuf
Mélanger la farine, le sucre, la levure, la vanille et la cannelle. Ajouter l'oeuf, puis le lait petit à petit et mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène. Incorporer la banane écrasée.
Beurrer le fond du moule du cuiseur à riz, verser la pâte, et mettre à cuire en position automatique. Démouler environ un quart d'heure après la fin de cuisson et déguster nature, ou nappé de chocolat chaud, accompagné de glace à la vanille ou encore de chantilly par exemple!
L'autre jour à la télé, j'ai regardé une émission sur les champignons et leurs bienfaits! Figurez-vous qu'il existe un proverbe qui dit "les champignons c'est la vie"!
Il n'en fallait pas plus pour me convaincre d'acheter des shiitake frais le lendemain au super marché! (Non, non, je ne suis pas une victime du tube cathodique!)
J'avais du riz déjà cuit, des okura (légumes verts japonais riches en magnésium) dans mon frigo, envie d'un repas simple, et c'était lundi jour férié, j'ai donc opté pour un chahan, (une poëlée de riz avec les ingrédients du bord)! Tellement simple (prêt en dix minutes chrono même pas!) et si bon!
Shiitake chahan
4 shiitake (assez gros) et frais 200 gr de riz rond 2 oeufs 3 à 4 okura 1 poignée de katsuobushi (copeaux de bonite séchée) 1 poignée de graines de sésame Sauce soja 1 noix de beurre demi sel
Laver et couper les shiitake en morceaux, les faire revenir avec un peu de beurre dans une poële. Réserver.
Battre les oeufs et commencer à les cuire dans la poële. Une fois que le dessous de l'omelette est cuit, verser le riz (déjà cuit) dans la poële et finir la cuisson des oeufs en les mélangeant bien au riz, avec une cuillère en bois.
Incorporer les champignons, les graines de sésame, le katsuobushi et assaisonner de sauce soja.
Plonger les okura dans l'eau bouillante 1 à 2 minutes, les rincer sous l'eau froide et les couper en rondelles.
Ajouter les okura au chahan en fin de cuisson et servir aussitôt!
Note: on peut ajouter d'autres variétés de champignons et un demi oignon à ce chahan, et pourquoi pas une cuillère à soupe de sake pour le goût!
Merci beaucoup pour tous vos commentaires, et la solution tant attendue était: du "naga imo"(il existe aussi une autre variété qui y ressemble énormément le yama imo).
C'est une sorte de pomme de terre (imo veut dire pomme de terre en japonais, il en existe de toutes sortes au Japon), un igname, qui a la particularité de se manger cru!!
Une fois épluché, on le rape (voir photo) ou on le coupe en batonnets.
Blanc, aqueux et légèrement visqueux, assaisonné de sauce soja par exemple, c'est un aliment excellent pour la santé, et très digeste car riche en diastase.
En automne il en pousse beaucoup à Hokkaido, et on peut en acheter à un prix modéré un peu partout.
Il peut aussi être utilisé dans la préparation de certains gâteaux japonais, ou dans la préparation d'okonomiyaki.
Il y a encore peu, Claire a lancé l'idée charmante d'une collection de tartines!
Ah, la tartine!
L'alliée du petit déjeuner et du goûter en famille, déclinable à l'infini et qui réveille mille souvenirs d'enfance! L'odeur du bol de chocolat chaud, du pain grillé, de la confiture! Vous l'aurez compris, à la maison la tartine est plutôt classique, voire traditionnelle!
Depuis toute petite, c'est beurre salé et confiture de figues, de rhubarbe, de cerises ou de potiron maison (et lorsque l'on est indécise comme moi on finit souvent avec une tartine de toutes les couleurs!)!
Quant au goûter ce sera plutôt beurre salé et chocolat en poudre ou en carré, ou encore l'indétronable nutella!
Au Japon cependant, point de confiture maison, et trouver un pain français frais, vrai de vrai (non sucré ou complètement mou) relève de l'exploit! (;_;) La mission "tartine classique" s'annonçait donc compliquée!
Au départ, j'ai donc songé à une "tartine nippone" à base de crème de sésame noir, pâte légèrement sucrée que je tartine avec le plus grand plaisir presque tous les jours ici!
Mais c'était sans compter sur ma dernière sortie à la montagne d'où je suis revenue les bras chargés de myrtilles!! A suivi la préparation de la confiture de myrtilles maison à base de sucre roux, l'achat de beurre salé d'Hokkaido, ne manquait plus que le pain! Or, avant hier, alors que j'étais partie pour acheter un sofa, que vois-je dans la boulangerie au milieu des "melon pan", brioches et autres viennoiseries? Du pain de campagne!
Et voilà comment hier matin, le temps d'un petit déjeuner je me suis retrouvée "en France"!
Merci Claire pour cette initiative, et une tartine de plus à la collection!
Note: La réponse à la devinette sera dans le prochain post! Et oui, je vous laisse encore réfléchir, car ce n'est ni du levain, ni du soja, ni un produit laitier! Allez courage! Mou sukoshi ganbatte kudasai!
La semaine dernière, une amie m'a ramené de Nagasaki des udon un peu particulières (Merci Eri-san!). En effet, la recette de ces udon a été inventée par un prêtre français, venu par le passé pour évangéliser la région! Pas banal n'est-ce pas?
J'avais du miso dans mon frigo et n'avais jamais essayé de miso udon, c'est donc chose faîte! Accompagné de feuilles d'épinards, et de quelques lamelles de porc, voilà un bol bien réconfortant après une journée de travail!
Ah, et le commentaire sur les pâtes, et bien elles étaient délicieuses! Pas trop épaisses (les udon sont des pâtes épaisses contrairement aux somen), al dente, et relevées par le miso et les graines de sésame, j'ai hâte de cuire la fin du paquet!
Miso udon
200 gr de feuilles d'épinards 200 gr de porc finement coupé 2 cuillère à soupe de sauce soja 1 cuillère à soupe de miso blanc 1 poignée de graines de sésame
Laver et couper en deux les feuilles d'épinards, les faire réduire à la poêle. Ajouter les lamelles de porc avec les graines de sésame légèrement broyées, la sauce soja et le miso, bien mélanger (pour dissoudre le miso). Une fois que le tout est cuit, garder au chaud la viande et les épinards et réserver le bouillon restant à base de miso (les épinards rejettent pas mal d'eau normalement). Dans une casserole d'eau bouillante faire cuire les udon 7 minutes environ, avant de les rincer sous l'eau froide. Ajouter un peu d'eau au bouillon à base de miso et de graines de sésame et le porter à ébullition, y ajouter les udon. (Ajouter un peu de miso si la soupe est trop claire).
Servir dans un grand bol avec la viande et les épinards et se régaler!
En ce moment, je voyage à droite à gauche à la fois pour le travail et les loisirs, et je dois dire que le temps de poster des commentaires se fait de plus en plus rare! Misère!
J'essaie cependant de continuer à cuisiner, mais malheureusement ici le soleil se couche vers six heures et demi et lorsque le diner est prêt, il fait déjà noir ce qui m'enlève tout plaisir de prendre une jolie photo!
Ainsi, mon riz au lait cuit dans le cuiseur à riz, mes myrtilles ramassées en pleine tempête, ou encore mon curry d'hier n'apparaitront malheureusement pas cette fois.
Ce qui ne m'empêche pas de partager quelques anecdotes nippones bien de saison!
Il pleut tous les jours de manière torrentielle, l'orage gronde, les éclairs strient le ciel, et avec l'arrivée de l'automne les typhons vont pointer le bout de leur nez! Ainsi presque tous les jours je rentre chez moi trempée jusqu'aux os! (>_<)
Chaque matin je regarde la météo. Je ne sais pas si on peut vraiment appeler ça des prévisions météorologiques vu que sur la chaîne que je regarde on envoie des reporters aux quatres coins du Japon, on a un gros plan pendant quelques secondes sur des noisettes encore vertes, une feuille d'arbre mouillée de gouttes de pluie, et le journaliste qui commente à côté, "l'automne se rapproche, je vois des nuages dans le ciel, faîtes attention, il va surement pleuvoir!" (@_@) Bon j'avoue qu'après suit une carte avec des prévisions un peu plus "normales" pour la journée et le lendemain, mais bon.
Autre note bien d'actualité, les gokiburi, ou cafards en japonais! Ce n'est pas nouveau, mais chaque été, avec l'humidité et la chaleur, les cafards sont de retour au Japon! Il n'est donc ainsi pas rare de croiser dans la rue, dans une salle de classe, dans les toilettes, bref n'importe où, un de ces insectes de cinq centimètres environ (et oui ils se portent bien ici) courant à toute vitesse carapace noire et luisante, antennes bien levées! ARGHHHH!! Vivement l'hiver!!
L'été touche à sa fin et les dorama de la saison eux aussi arrivent à leur dénouement! Quel dommage, spectatrice assidue des séries japonaises j'espère que les prochains vont être aussi intéressants! Tanoshimi!
Point de vue gastronomique, les fruits sont toujours aussi chers! Les pêches finissent la saison, le prix de trois pêches, est devenu le prix de deux pêches, et les nashi commencent à faire leur apparition! Va falloir réfléchir à une recette automnale!
Bienvenue sur Macha Malo!
Je m'appelle Claire.
Sans cesse en quête de nouvelles saveurs, et souvent en voyage, j’ai créé ce blog afin de pouvoir partager mon quotidien avec mes proches au travers des recettes que je réalise au fil de mes humeurs et de mes envies!