Mochi-mochi!!

Je viens de relire quelques-uns de mes derniers posts! Quelle horreur! Régime ou pas régime, avec ou sans four, occupée ou non, il faut que je me ressaisisse! Non mais c'est vrai, ça ne me ressemble pas du tout toutes ces excuses! Place à l'action!!
Enfin, me voilà de nouveau dans la course avec un zouni (prononcer zôni) version MachaMalo!
Au Japon, un des éléments incontournables et indétronables du nouvel an est le mochi! Pâte de riz gluant, elle est souvent dégustée en soupe, en nabe, grillée avec de la sauce soja entourée d'une feuille de nori, ou encore de manière sucrée avec du kinako ou de la pâte de haricots rouges.
Le mochi est tellement représentatif de cette période que l'on s'en sert généralement comme décoration et offrande dans les maisons, les restaurants, les temples, bref un peu partout! On empile ainsi deux ou trois gâteaux de mochi, et au dessus de cette pyramide trône une clémentine!
Personnellement, je raffole de cette pâte à la texture "mochi-mochi", et comme on m'en a offert pas mal ces derniers temps, je ne pouvais faire l'impasse sur cette recette!

Zouni version MachaMalo
1 aubergine
Quelques chiitake frais
1/2 carotte
1 poignée de feuilles de mâche, d'épinards ou autres herbes choisies
2 à 3 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de mirin
1 cuillère à soupe de sake (facultatif)
Bouillon (dashi à base de katsuobushi par exemple)

Quelques morceaux de mochi (varie en fonction des personnes)
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Note: il existe de nombreuses versions de zouni. Beaucoup contiennent des sato-imo (petite pomme de terre japonaise), du radis blanc coupé en fines rondelles, des lamelles de gobô (racine), du kamaboko, du poulet ou encore de l'anago (sorte d'anguille)!

Hier je ne disposais pas de beaucoup de temps, je n'ai donc pas mis de radis blanc ou de sato-imo, qui doivent être blanchis au préalable. Mais la sato-imo bien cuite, à la texture particulièrement fondante, est très appréciée dans ce plat.

Laver, éplucher les légumes et couper les en morceaux. Pour que ce soit plus joli, découper les rondelles de carotte en forme d'étoile ou de fleur. Faire cuire les rondelles de carotte dans le bouillon avec la sauce soja, le sake, et le mirin. Terminer la cuisson en ajoutant les autres légumes.

A part, faire bouillir les mochi dans de l'eau. Lorsque les mochi sont cuits, verser le zouni dans les bols et ajouter les mochi.

Portable ou appareil photo?!

Qui ne connait pas le régime d'après les fêtes?

Dernièrement, j'ai vu lors d'une émission que la résolution "number one" de nombreux japonais en ce début d'année était de perdre du poids. Je crois d'ailleurs qu'il en est de même un peu partout sur la Terre, notamment en France où les chocolats ont sûrement été engloutis goulument aux cinq coins de l'hexagone!

Et c'est triste à écrire, mais tel le mouton de Panurge, je me suis également mise à la diète!

Or récemment mes posts se raréfient de plus en plus. Au départ, j'ai tout simplement mis en cause mon emploi du temps chargé, et surtout les recettes détox peu variées que je m'impose depuis mon retour!

Mais en y réfléchissant bien, la vraie raison est que mon appartement n'est pas assez équipé!

Ce matin alors que j'avais du mal à m'extraire de mon lit (au Japon pas de double vitrage, ni de chauffage central en hiver, imaginez la température de la chambre au réveil!) je songeais à quelle recette je pourrais bien préparer et c'est là, alors que les idées foisonnaient dans mon esprit, que l'absence de four, de batteur éléctrique, et autres ustensiles m'est apparue comme flagrante!

Jusqu'à mon appareil photo (que j'oublie régulièrement de recharger) qui refuse de me prêter main forte lorsqu'enfin la lumière est assez bonne pour immortaliser telle assiette, ou tel ramequin!

Donc en attendant que je fasse quelques achats, voici une photo d'okonomiyaki dont j'avais parlé dans mon post précédent, prise grâce à l'outil ultra-sophistiqué dont le Japon ne saurait se passer, j'ai nommé: le portable!